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Caméra thermique, interface informatique, drone, robot… Les 160.000 agents privés s’équipent de plus en plus de ces technologies qui renforcent leur efficacité. Leur utilisation, qui permet de réduire le coût de la sécurité privée, suppose des agents plus qualifiés et mieux payés.
Ces agents étaient jusqu’à présent chargés de la sécurité de personnalités ou sur les sites sensibles, nucléaires par exemple. « L’armement sous certaines conditions participe de cette logique d’avoir plus d’efficacité de nos agents, une montée en compétences du métier. Cela répond à des besoins nouveaux », se satisfait Pascal Pech, président du SNES (Syndicat national des entreprises de sécurité privée).
Missions élargies
Les agents privés, comme le souligne le rapport des députés Thourot et Fauvergue, remis au gouvernement le 11 septembre, et qui acte une collaboration plus grande entre sécurité privée et sécurité publique, sont appelés à élargir leurs missions : transfert de scellés et de détenus non dangereux, protection de personnalités, sécurité routière, intervention aux abords des sites qu’ils surveillent et même intervention sur des petits délits entraînant un préjudice maximum de 200 euros.
Plus rapides, plus réactifs, plus sécurisés, le recours à de plus en plus d’outils technologiques doit les aider sur le terrain à faire mieux. Caméras thermiques, drones, robots patrouilleurs, logiciels d’aide à la décision, équipements intelligents comme ces gants détecteurs de métal mis au point par la société Rostaing, qui rendent plus efficace la fouille des individus, autant d’innovations dont les agents privés ne pourront bientôt plus se passer.
Nuit et week-end
Les professionnels du secteur – qui emploie 160.000 personnes, en constante progression face aux besoins de sécurité – y voient l’occasion de revaloriser les prix tirés vers le bas. « Le recours aux technologies nous permet d’optimiser nos prestations, et de dégager des marges de manoeuvre pour investir sans que le coût soit plus élevé pour les donneurs d’ordre », décrit Pascal Pech. Au contraire ! « Ce sera toujours moins cher de faire tourner deux agents dotés d’outils innovants sur un site industriel que quinze personnes avec leur chien. » La technologie est ainsi, aujourd’hui, plus souvent utilisée la nuit ou le week-end, couplée à un agent, pour économiser le coût de main-d’oeuvre.
Sources : Les echos
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