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La sécurité événementielle craint de ne pas pouvoir retrouver ses effectifs pour 2024
Les entreprises de sécurité événementielle ne travaillent plus depuis plusieurs mois. Elles ont perdu la trace du personnel vacataire. Un enjeu pour la profession, en attendant les grands événements sportifs qui s’annoncent.
Oubliés les matchs avec public, les concerts, les festivals, les foires et les Salons. Les professionnels de la sécurité événementielle sont sur pause. Sur l’année, certains ont perdu jusqu’à 95 % de leur chiffre d’affaires. « Alors que nous facturions entre 250.000 et 500.000 euros par mois, nous sommes tombés à 0 entre la mi-mars et le 22 juin », illustre Mustapha Abba Sany, PDG de S3G Gest’n Sport et président de l’OPSE, qui regroupe les principaux acteurs du marché.
Prestataire de plusieurs grands clubs de foot en France, dont le PSG, le dirigeant aligne les effectifs dérisoires requis pour les rencontres qui se jouent à huis clos : 14 agents au Parc des Princes, 5 à Reims, ou 70 au Stade de France, quand il en faut 600 en temps normal. Les 6 millions d’euros de chiffre d’affaires de 2019 ne sont, bien sûr, pas atteints. L’exercice, calé sur la saison de foot, vient d’être bouclé avec un montant réduit de moitié.
30.000 agents de sécurité
Mais le chef d’entreprise s’alarme encore davantage de l’état des troupes à la reprise : « Nous n’avons pas de grosse manifestation de référence pour évaluer le marché français, et aucune visibilité sur les effectifs. Nous savons que de nombreux agents, qui sont vacataires, se sont tournés vers d’autres secteurs, explique-t-il. Nos entreprises ont tout simplement perdu leur trace, notamment des encadrants intermédiaires, déjà rares. »
A moins de trois ans de la Coupe du monde de rugby et à moins de quatre ans des Jeux Olympiques, ce constat, unanime, préoccupe les membres de l’OPSE. Pour les JO, « on parle d’un besoin de 30.000 agents de sécurité et je crains qu’on ne puisse les avoir », confie Mustapha Abba Sany. Le CNSJ, instance de Coordination nationale pour la sécurité des Jeux Olympiques 2024 et des grands événements sportifs internationaux, les responsables de Rugby 2023 et Paris 2024 seraient en proie aux mêmes interrogations.
Pour pouvoir rapidement augmenter leurs effectifs, les professionnels ont déjà proposé un allégement du dispositif d’entrée dans le métier – une formation 170 heures et l’octroi d’une carte professionnelle par le Conseil national des activités privées de sécurité (CNAPS). L’urgence n’est pas encore là et la demande est restée sans réponse. La filière devra aussi se féminiser. Les organisateurs de matchs de rugby, événements prisés des supportrices, sont d’ordinaire contraints de recourir à plusieurs prestataires pour atteindre un quota de femmes suffisant pour la palpation.
Source : lesechos
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